Une baisse est prévue en 2022 et une hausse en 2023 selon la Banque de France. Cela résulte des ravages de la cinquième vague engendrée par le variant Omicron et les difficultés d'approvisionnement.
Le produit intérieur brut français connaît tout de même une croissance malgré quelques difficultés qui impacteront l’année 2022. L'institut observe dans ses prévisions une croissance de 6,7% pour 2021, ensuite 3,6% en 2022 et 2,2% en 2023.
Auparavant, les prévisions étaient de 3,7% pour 2022. Une baisse causée par la pandémie et les problèmes d’approvisionnement en matières premières ainsi que les semi-conducteurs.
Toutefois, le gouvernement tient à maintenir sa prévision de croissance à 4% pour 2022. Du côté de la Banque de France, elle préfère rehausser la croissance de 2023 suite à une précédente estimation de 1,9%.
Ensuite, la France pourra retrouver sa croissance avant la crise de 1,4%. Un bon signe que la pandémie n'a pas impacté le niveau de production selon les explications du directeur général de l'institution, Olivier Garnier.
Cette croissance assez proche de l’avant-crise démontre l’efficacité du soutien public à l’économie. De son côté, le plan France Relance a pour objectif d’aider les entreprises dans ces moments difficiles jusqu’en 2030.
En outre, la Banque de France précise que le dynamisme du marché du travail favorise la stimulation de l'activité.
La prévision de la Banque de France prévoit un autre scénario, à savoir la mise en place de restrictions supplémentaires liées à la gestion de l'épidémie. Dans ce cas, le taux de croissance en 2022 passera à 2,2 % pour rebondir plus fortement à 3,5 % en 2023.
BdF a souligné que la croissance du PIB sera tirée par le « rebond de toutes les composantes de la demande intérieure ».