La Banque de France revoit sa prévision de croissance à la hausse en 2021.

Le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a affirmé sur RTL que les chiffres ont connu une croissance élevée pendant le premier semestre de l’année. Le variant Omicron tend tout de même à semer des incertitudes.
 
Une prévision qui a dépassé les espérances, une croissance atteignant les 6,7% en France pour 2021. Il s’agit du taux le plus haut en cinq ans d’après le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau mercredi sur RTL. L’apparition du variant Omicron a semé des inquiétudes.

Depuis septembre, une prévision de croissance de 6,3% a été annoncée par la banque centrale. D’ailleurs, elle avait parlé d’une probabilité aux alentours de 6,75%. Toutefois, le Covid-19 avait entraîné une récession marquante de 8 % en 2020.
 
Depuis le mois d’août, le pays a réussi à regagner le niveau des activités avant la crise sanitaire. D’ailleurs, le produit intérieur brut (PIB) devrait connaître une croissance de près de 0,75 point de pourcentage en décembre.

La banque centrale a questionné 8 500 chefs d’entreprise sur l’état des activités. Ces derniers ont confirmé un accroissement dans le secteur de l’industrie et des services à l’exception du bâtiment. Ils constatent une stagnation dans ce secteur.

Toutefois, le gouvernement compte maintenir sa prévision de 6,25% à côté du FMI 6,75% et de l'OCDE 6,8%.

Assurer les approvisionnements

Pour le quatrième trimestre, la banque centrale française a également une prévision à la baisse de moins de 0,75 %. La progression n’a pas vraiment été constatée concernant les activités en comparaison avec le début de 2020. Le chiffre reste bloqué à 100,5% de l’année dernière. D’ailleurs, certaines activités comme le commerce, le transport et l’hébergement-restauration ont connu une stagnation d’après M. Garnier.

Par contre, plusieurs secteurs tels que l’industrie n’ont pas cessé de progresser.

Toutefois, la cinquième vague du Covid-19 ne fait qu’accroître les inquiétudes pour une crise sanitaire. Le variant Omicron commence à faire des ravages et pourrait impacter l’économie en décembre d’après l’explication de M. Garnier.
 
D’après l'économiste d'ING Bank Charlotte de Montpellier, il pourrait y avoir des difficultés dans les mois à venir précédant le printemps. Elle l’a annoncé à l'Agence France-Presse (AFP) que cela soit dû à la gravité de l'épidémie. D’ailleurs, les données le confirment concernant la consommation des montants sur les cartes de crédit. En comparant au mois d’octobre, un ralentissement  a été observé sur les activités économiques.

Néanmoins, François Villeroy de Galhau tend à rassurer que la France reste coriace pour une croissance avec la prudence des dirigeants d’entreprises. Cela malgré le fait que le variant Omicron reste encore un mystère.
 
Le président de la Banque de France a passé en revue les deux préoccupations face à la reprise économique. Il s’agit des problèmes liés à l'approvisionnement qui vont bientôt être réglés.

Il y a aussi des obstacles en rapport au recrutement non grave et passager.